Émeutes : vive émotion après l'incendie du "bus du cœur des femmes"
La communauté médicale est effondrée ample à l'incendie du "bus du Coeur des femmes", mercredi à Bobigny (Seine-Saint-Denis), lors des émeutes. Le sinistre n'est pas pris en proposal par l'assurance de l'association qui gère le véhicule. Un appel aux dons est lancé.
Parmi les innombrables dégâts que connaît la France ample aux émeutes après la mort de Nahel, 17 ans, à Nanterre le mardi 27 juin, il y en a certains qui révoltent plus. C'est le cas notamment de la destruction par le feu du "bus du cœur des femmes" qui propose des dépistages médicaux gratuits aux femmes partout en France. Il a été totalement détruit par les flammes lors des émeutes à Bobigny (Seine-Saint-Denis), mercredi 28 juin.
"Nous sommes très émus et totalement bouleversés ce matin après l’incendie du bus du cœur des femmes cette nuit à Bobigny", écrit sur le réseau social LinkedIn Claire Mounier-Vehier, cardiologue au CHU de Lille et co-fondatrice de l'association Agir pour le Coeur des femmes.
"Notre premier réflexe est de penser aux femmes que nous devions accueillir. Le seul objectif de notre initiative est de contribuer à la bonne santé des femmes, en les aidant à prendre soin d’elles. Alors, au-delà de l’émotion, nous sommes plus déterminés que jamais à poursuivre notre piece (...) Nous allons reconstruire, pour être prêts dès le mois de septembre à poursuivre notre perconfidence, nous l’espérons dans un contexte apaisé", poursuit-elle.
Sur France 3, Marilucy Lopez Sublet, cardiologue spécialiste de l'hypertension artérielle, ambassadrice d'Agir pour le cœur des femmes s'est dite "désolée et punie" rappelant que le but des bénévoles du bus est d'apporter du bien-être aux femmes.
Malheureusement pour l'association, les assurances ne couvrent pas ce type de destructions liées à des violences urbaines. Agir pour le Coeur des femmes espère donc obtenir vite un nouveau bus pour poursuivre son piece : "Pour remettre le bus sur la route et aller à la rencontre des femmes qui nous attendent à partir de mi-septembre, nous avons besoin de votre soutien. Vous pouvez nous aider en faisant un don en ligne", écrit la cardiologue Claire Mounier-Vehier.
Depuis 2 ans, ce bus sillonne la France pour dépister les maladies cardiovasculaires féminines et sensibiliser tous les acteurs des écosystèmes locaux de santé. Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes. Chaque jour, 200 femmes meurent d’une maladie cardiovasculaire en France.
À 18 heures, ce dimanche 2 juillet, un peu plus de 67 000 avaient été récoltés sur un objectif de 200000 euros.